Je suis sportive

Sportif, sportive: adjectif et nom. Qui pratique, s’intéresse au sport.

Je ne me considérais pas comme une sportive. Je me plaisais à répéter à qui voudrait bien m’entendre (ou pas. Tsé.) que oui, je cours, oui je fais des bootcamps, mais non je ne me considère pas comme sportive.

Pourquoi ? J’sais pas trop…En fait oui, je sais pourquoi. J’ai tellement détesté le sport étant petite (oui oui. je sais je sais, je suis ENCORE petite. Quand j’étais plus jeune, tiens.) que cette pensée est encore ancrée en moi. Donc quand une personne me dit « Oui mais Judith, tu dois vraiment être très très sportive ! », immanquablement, ma réponse est non.

Pour moi, être sportif = aimer le sport. Si j’aime le sport ? Ah. Humm. J’ai une relation ambiguë avec celui-ci. Parfois je l’adore, et j’en veux toujours plus, parfois bof. J’préfère ne rien faire du tout. C’est un combat de tous les jours à savoir si je reste assise chez-moi ou si je sors courir ou m’entraîner. Constamment. C’est toujours plus facile de ne pas sortir les pieds dehors et de ne pas faire d’efforts que d’en faire. Peu importe le domaine. Et pourtant, c’est souvent quand on se décide finalement à y aller que hop !, ah bin, coudonc, on a du plaisir et on en dont satisfait de soi-même.

Bref. Tout ce préambule pour dire qu’avant la Fête des Mères, non je ne me qualifiais pas de sportive. Mais quand j’ai reçu la petite carte que ma belle grande fille Rebecca avait fait à l’école, intitulée « Ma mère et moi », non seulement mon coeur a fondu, mais ma perception de moi-même aussi. Avec une fâcheuse tendance à voir le négatif de toute chose, j’oublie parfois qu’il vaut mieux justement focuser sur le positif. C’est ce qui nous fais avancer. Qui nous tient en vie. L’on ne doit pas voir le verre à moitié vide, mais plutôt à moitié plein.

Tout est possible. Suffit de vouloir.

L’enfant devait compléter les phrases. À la phrase « Ma mère est… », Rebecca a inscrit, « Ma mère est gentille, adorée (trop sweet) et, surtout, sportive. Et quand elle m’a expliqué le pourquoi, mon coeur a fondu encore plus: « J’ai mis sportive maman, car tu fais toujours plein de courses. Tu t’entraînes toujours dans les bootcamps ».

Si ma propre fille me considère comme sportive et me voit, peut-être, comme un modèle à suivre en termes de santé physique, il n’en fallait pas plus pour que j’affirme dorénavant, haut et fort, que oui, je suis sportive. 

Bonne fête des mamans en retard à toutes mes amies qui concilient vie familiale, vie professionnelle et vie sportive. Vous êtes hot, fortes, et de si beaux modèles pour votre marmaille. Je vous adore et j’adore encore plus mes filles. ❤