Mais il est où, mon Coureur avec un grand C ?

* Avertissement: ce texte traite de mes états d’âme sentimentaux et de ma vie en général. Pas de la course, quoique…Vous êtes maintenant prévenus. *

karma

TOUT m’arrive en même temps. Depuis une semaine et un jour (oui oui, je calcule, j’ai besoin d’être rigoureuse dans mes données, tout d’un coup), l’Univers me tombe dessus:

  • un déménagement ce vendredi
  • une job
  • une relation qui se termine
  • un bris sur mon auto
  • les filles qui sont (encore !) malades
  • le papa des poules qui doit se faire opérer

TOUT ! Le déménagement, c’était prévu. C’tait cool. L’appart que j’ai présentement n’était que le temps de grosses rénovations dans mon « vrai » bloc. Donc chiant de retomber dans les boîtes, mais bon, ensuite, je ne bougerai pas pendant un méchant boutte !!

La job ? Une super méga bonne nouvelle. Vraiment. Une occasion super, une équipe en or, un gérant ultra sympathique, des collèges chouettes, un horaire qui a de l’allure, bref, la joie !!

Mais c’est là que tout bascule à la vitesse de l’éclair. Mardi, première journée de travail. Le soir, je devais fêter le tout avec l’Homme du moment. L’Homme du moment, c’est lui qui partage ma vie à temps partiel depuis, justement, mon déménagement fin septembre. Celui à lequel, même si rien n’était fixé entre nous deux, je me suis plus qu’attachée. Pour lequel je n’ai jamais senti un sentiment aussi fort. Jamais. Pour lequel, je crois bien à voir ma réaction « post fin de relation », j’étais tombée amoureuse. Je crois. Je ne sais plus. M’enfin. Un sentiment extrêmement fort. Puissant. Malgré nos différences, tout me convenait chez-lui. Tout. Y’a honnêtement rien qui me dérangeait chez cet Homme. E-rien pentoute, et c’est plutôt rare chez-moi. Bref.

Mais ce mardi soir qui devait en être un de fête de mon nouvel emploi, en fût plutôt un de déchirements. Constat du dit Homme que je ne suis pas la femme de sa vie. Je ne peux pas lui en vouloir. Je ne suis ni dans sa tête, ni dans son coeur. Même si ça me fait atrocement mal, vachement mal, je ne peux rien y changer. Il restera l’Homme parfait à mes yeux quand même. Je n’ai jamais cherché mes ex dans mes nouvelles relations. Là, celui-là met la barre crissement haute pour les prochains. Vraiment.

La vie est foutrement mal faite, parfois – trop souvent à mon goût. Ce qui avait commencé pendant un déménagement, se terminera pendant un déménagement…Karma, je te hais.

Le reste – mon auto qui brise, les filles qui sont malades, le papa qui va se faire opérer – ce ne sont que des gouttes d’eau, mais des gouttes d’eau de trop. Mon verre déborde déjà. Pourrais-je être tranquille svp ? Être heureuse ? Que tout aille bien, pour une fois, dans ma vie ?

Il est où, l’homme de ma vie ? Ce Coureur des Bois que j’attends depuis des lustres. Je suis foncièrement une fille de couple. J’adore être en couple. Probablement que vous allez me dire que j’ai besoin de m’habituer à la solitude, au célibat. Non. Bon. Je suis aussi bornée qu’une enfant de 4 ans dans son Fucking Four. J’ai pas envie d’être toute seule et de m’y habituer. J’ai envie d’amour, d’intimité, de plaisir…à deux. Pas toute seule. Pas des baises d’un soir ou même plusieurs soirs sans relation entre les deux parties. J’ai assez donné là-dedans, merci.

Bon, dites-vous, après ce mélodrame, il est où, le lien avec le course ?!

En fait, ce lien, il vient d’une amie, Virginie. J’ai tellement aimé l’analogie, que je me permets de la ré-écrire dans mes mots.

« Sortir d’une relation, c’est comme sortir d’une course qu’on n’aurait pas terminé. Un « DNF ». On est frustré, on se sent coupable, on ne comprends pas. Alors que malgré tout, ça prenait tout un courage pour prendre le départ. Pour se lancer là-dedans. Pour s’y donner à fond. L’on doit donc puiser dans ce courage pour avancer. Pour, éventuellement, reprendre le départ d’une autre course. Ne pas lâcher malgré un échec. Continuer d’avancer. »

C’est dur pour moi d’envisager de prendre part à une nouvelle « course ». Après avoir mis tout mon coeur dans cette dernière. Ça n’arrivera pas tout de suite. Ça va me prendre du temps. Mais je souhaite sincèrement, un plus profond de mon coeur, franchir à nouveau la ligne de départ de l’Amour.

3 réflexions sur “Mais il est où, mon Coureur avec un grand C ?

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